Le Ciel sur la terre
Quand Elisabeth entre au Carmel, elle y découvre un lieu où elle se sent comme dans son élément vital, une demeure familière où elle va pouvoir mener la vie qu’elle a si longtemps désirée et elle laisse jaillir son bonheur :
Lettre 142, à Marie-Louise Ambry
Vie cachée au service de l’Eglise, communautaire et solitaire tout à la fois, au rythme de la Règle et des fêtes liturgiques.
Lettre 169, au chanoine Angles
"La carmélite est affamée de silence afin d'écouter toujours, de pénétrer tours plus en son Etre Infini, elle est identifiée avec Celui qu'elle aime, elle le trouve partout, à travers toutes choses elle le voit rayonner ! N'est-ce pas le Ciel sur terre ! "Lettre 133, à Germaine de Gemeaux
Elisabeth décrit sa journée dans une lettre à une amie :
Lettre 168, à madame Angles
Tout la ravit et nous pouvons presque revoir ce monastère et la vie qui s’y écoulait en le regardant avec ses yeux remplis d’admiration :
Le chœur, où elle viendra prier six fois par jour.
Lettre 91, au chanoine Angles
Les cloîtres entourant un petit jardin fleuri.
Lettre 136, à Germaine de Gemeaux
Le réfectoire, où le repas simple et frugal est amélioré pour les jours de fête.
"Il est de tradition au Carmel de fêter les Rois le jour même de l'Epiphanie et non le dimanche. Ce jour-là notre Révérende Mère sert au réfectoire et il est d'usage que nous ayons la brioche traditionnelle."Lettre 221, à sa sœur
La salle commune, accueillante avec son poêle de fonte, le seul de la maison.
Lettre 168, à madame Angles
La buanderie, où les sœurs se retrouvent les jours de lessive.
"Pour la circonstance j'ai mis mon bonnet de nuit, ma robe brune toute retroussée, un grand tablier là-dessus et, pour compléter, nos sabots. Je suis descendue ainsi à la buanderie, où l'on frottait tant et plus, et j'ai essayé de faire comme les autres. Je barbotais et je m'éclaboussais pas mal, mais cela ne fait rien, j'étais ravie ! Oh, vois-tu, tout est délicieux au Carmel, on trouve le bon Dieu à la lessive comme à l'oraison."Lettre 89, à sa sœur
Le large escalier de bois, où résonnent les battements de la grosse horloge à balancier, permet de monter à l’étage où sont situées les cellules, petites pièces aux murs blancs, carrelage rouge.
C’est là qu’Elisabeth, comme chacune de ses sœurs, travaille et prie lorsque ce n’est pas le temps de la prière en commun ou d’un service communautaire.
Lettre 168, à madame Angles
"C'est dans notre petite cellule que je vous écris, elle me semble un vrai paradis, c'est le sanctuaire intime, rien que pour Lui et pour moi… Si vous saviez comme il fait bon y vivre sous le regard du Maître et dans un doux cœur à cœur avec Lui !"
Lettre 142, à Marie-Louise Ambry
Dans la prière ou le travail, le silence ou les récréations, Elisabeth est pleinement heureuse en union avec Celui à qui elle a choisi de donner sa vie, en communion avec ses sœurs auprès desquelles elle rayonne la présence de Celui qui l’habite.
Lettre 139, à sa tante
Diaporama : Le visage d'Elisabeth