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Les autres écrits : carnets et cahiers

Icône d'Elisabeth - Carmel de Harissa, Liban

 

Un bel héritage

A la mort de Guite Chevignard, en 1954, ses enfants décident de donner au carmel de Dijon tous les souvenirs d’Elisabeth conservés par leur mère : photographies et tableaux, livres et objets divers, cahiers d’écolières, lettres et autres écrits... C’est un ensemble précieux qui permet de mieux comprendre la formation scolaire et musicale d’Elisabeth. Il ne figure pas dans les Œuvres complètes, et cela se comprend aisément, mais nous espérons sa prochaine publication qui sera très utile pour réaliser de nouvelles études.

 

Les citations recopiées

Lettres et encrier d'ElisabethDans cet ensemble, il y a des carnets, des cahiers, des feuilles volantes qui contiennent des textes d’auteurs spirituels qu’Elisabeth a recopiés. Parfois un même texte est copié plusieurs fois. Cela nous ouvre le sanctuaire de cette âme qui, à tel ou tel moment de son existence, a été touchée au cœur par des paroles ou des lectures dont elle a voulu garder la trace. Nous y trouvons des pensées ou des textes de Sophie Barrat, Sainte Thérèse d’Avila, Thérèse de Lisieux, Saint Jean de la Croix, Saint Bernard, Saint Thomas d’Aquin, Saint Ignace, Victor Hugo, Mme Louise de France, etc., et même l’Anima Christi en anglais !

 

Les rédactions

Ecritoire d'Elisabeth au CarmelDes cahiers contiennent un autre matériau extrêmement précieux : cinquante-quatre rédactions qui s’échelonnent sur six années (1892-1898) et qui montrent Elisabeth dans ses différentes activités au sein du milieu qui est le sien. Ils nous permettent de mieux saisir sa personnalité, sa psychologie ainsi que les sentiments profonds qui l’animent. Bien souvent, elle part d’événements vécus, mais le genre littéraire fait que parfois la fiction se mêle au réel. Certaines rédactions sont comme des lettres adressées à l’une ou l’autre de ses amies. Elle demeure spontanée et à la fin d’un travail, où elle fait son « portrait physique et moral », elle conclut : « Enfin, voilà ce devoir si ennuyeux terminé, j’en suis bien contente ». Ces écrits nous font pénétrer dans son intimité : « J’aime beaucoup ma chambre », suit alors la description des lieux et l’évocation des souvenirs qui les remplissent. Un autre cahier raconte avec humour et de façon pittoresque les sept excursions faites dans le Jura durant l’été 1895.