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Les Notes Intimes

Icône d'Elisabeth - Carmel de Harissa, Liban
Cet ensemble comprend dix-sept textes appartenant à divers genres littéraires. Ils couvrent une longue période de la vie d’Elisabeth. Le premier est daté du 22 avril 1894 et le dernier de juin 1906. Ils sont le reflet de sa vie spirituelle exprimée par des prières, des pensées ou des « exclamations ».

 

Avant son entrée au Carmel

Onze Notes précèdent son entrée au Carmel. Deux datent de ses quatorze ans et révèlent déjà la profondeur de sa vie spirituelle ; les autres sont des années 1899-1900. Nous y trouvons des prières adressées à sainte Elisabeth de Hongrie (NI 1), sa patronne, à saint Antoine (NI 3), à sainte Thérèse d’Avila (NI 9). A plusieurs reprises, elle s’adresse directement à Jésus qu’elle qualifie souvent comme « [s]on Bien-Aimé ». NI 5 et 6 sont en lien évident avec la retraite de janvier 1900 (voir J 137-156). Elle manifeste à la fois son désir du Carmel et son consentement à la volonté de Dieu qui, pour l’heure, la maintient dans le monde.

 

Après son entrée au Carmel

Lettres et encrier d'ElisabethDans la deuxième édition des Souvenirs (1910), mère Germaine donne en note les réponses d’Elisabeth à un questionnaire fait en récréation quelques jours après son entrée. Suivent deux très belles méditations sur sa vocation : Être épouse du Christ (NI 13) et La Carmélite (N 14). La prière à la Trinité, du 21 novembre 1904 (NI 15), est sans doute le texte le plus connu d’Elisabeth. Viennent enfin deux derniers textes : le premier (NI 16), rédigé à la fin de sa retraite personnelle, est un partage qu’elle lit à ses sœurs à son retour en communauté. Elle choisit des citations de saint Paul qu’elle lie de manière très personnelle. La dernière Note intime part d’une citation du prophète Jérémie et unit diverses sentences de Ruusbroec l’admirable qu’elle est en train de lire.

 

Une expérience intérieure

Ecritoire d'Elisabeth au CarmelCes textes écrits dans un style direct et personnel ont une importance particulière car ils sont les témoins des fortes expériences vécues par Elisabeth, si fortes qu’elles ont nécessité une mise par écrit. Comme pour le Journal, ces textes sont précieux, car, là aussi, Elisabeth laisse parler son cœur et se livre en toute simplicité et vérité. Ils manifestent clairement son attachement, son amour pour le Christ Jésus et son désir de lui être « une humanité de surcroît » (NI 15).