Dijon : ouverture du procès diocésain
en vue de la canonisation
Le 11 juillet 2011 s’ouvrait en la chapelle de l’Archevêché de Dijon le Procès diocésain « sur le miracle » en vue de la canonisation d’Elisabeth de la Trinité : célébration privée mais solennelle, sous la présidence de notre archevêque, à laquelle participèrent les trois membres du tribunal diocésain nommés par Monseigneur Minnerath : son représentant, Mgr Apeciti, prélat de Sa Sainteté, du diocèse de Milan, et deux prêtres de notre diocèse, le Père Paul Chadeuf, Promoteur de justice, et le Père Yves Frot, Notaire de la cause, ainsi que Fabio Regazzoni, Traducteur. Etaient présents également le Chancelier de l’Archevêché, quatre carmélites, une partie du Collège des Chanoines, des membres de la famille d’Elisabeth et des employés de l’Archevêché.
La célébration se déroula en deux temps : liturgie de la Parole puis procédure canonique.
Liturgie de la Parole
Introduite par le chant "O mon Dieu Trinité que j’adore" et par un mot de notre Archevêque, la liturgie de la Parole débuta par la lecture d’une notice biographique d’Elisabeth et de deux extraits de lettres d’Elisabeth, suivis d’un passage de l’Evangile de Jean (14, 23-26), commenté ensuite par Monseigneur Minnerath. Il insista sur l’importance du message trinitaire d’Elisabeth, sur son rayonnement dans le diocèse et dans le monde, et combien sa contribution peut se révéler essentielle pour la catéchèse d’aujourd’hui, faisant un parallèle avec la grande fresque de l’histoire du salut qui se trouvait sous nos yeux, peinte sur le mur du chœur de la chapelle.
Monseigneur expliqua bien le sens de la cérémonie : ouverture de l’enquête pour vérifier l’authenticité du « miracle » d’une guérison attribuée à l’intercession d’Elisabeth de la Trinité, en vue de sa canonisation. Il insista sur le fait que ce miracle est pour l’instant présumé et demande à être vérifié, vérification pour laquelle va travailler le Tribunal nommé, en interrogeant les différents témoins. Il précisa bien également que le rôle du Tribunal est de mener à bien l’enquête, de rassembler le maximum de renseignements, afin que la Congrégation pour la cause des saints puisse ensuite se prononcer, la déclaration officielle du miracle revenant à cette dernière et, finalement, au Pape.
Procédure canonique
Dans un second temps eut lieu la procédure canonique, notre Archevêque, en tant que responsable de la démarche, puis chacun des membres du Tribunal, dut prêter serment puis signer les Actes du procès, auxquels furent apposés les sceaux à l’issue de la célébration, séance effectuée avec rigueur et précision par Monseigneur Apeciti, Postulateur des Causes des Saints pour le Diocèse de Milan (où se déroula le Procès pour le miracle attribué aux parents Martin), et donc très expérimenté en la matière.
Ce fut pour tous un moment fort et solennel, expérience de vie ecclésiale où chacun pouvait toucher du doigt le sérieux de la procédure qui s’ouvrait, l’exigence et le souci de ne pas anticiper, de laisser l’enquête s’effectuer en toute objectivité et vérité. La communion ecclésiale se situait d’abord au niveau diocésain : les personnes présentes, assemblées autour de notre Archevêque, portaient toutes au cœur ce désir de voir advenir la canonisation d’Elisabeth, afin que son message, ainsi authentifié par l’Eglise, puisse connaître un rayonnement plus universel, ce que souhaitent tant et tant d’amis de par le monde qui nous ont fait part de leur joie de voir la cause aller de l’avant…
"Il me semble qu'au Ciel, ma mission sera d'attirer les âmes en les aidant à sortir d'elles pour adhérer à Dieu par un mouvement tout simple et tout amoureux, et de les garder en ce grand silence du dedans qui permet à Dieu de s'imprimer en elles, de les transformer en Lui-même."