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Des lecteurs d'Elisabeth

Sainte Thérèse des Andes

"J'ai lu dans la vie d'Elisabeth de la Trinité que cette petite sainte avait demandé à Notre Seigneur qu'il fasse sa demeure en son âme. Faisons la même chose. Ainsi, comme elle, nous trouverons le ciel sur la terre parce que Dieu c'est le ciel."

Sainte Thérèse des Andes

 

Edith Stein - Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix

"Connaissez-vous la petite sœur qui dans son cœur a bâti un temple pour la Trinité et ne voulait jamais quitter ce temple ? Mais pensez : “la maison du pain” était son nom ! Nous portons la Trinité en notre cœur  lorsque nous sommes nourris avec le pain vivant descendu du ciel."

Edith Stein

 

Cardinal Albert Decourtray

"Cette passionnée a rencontré le Passionné. Cette excessive a rencontré l'Excessif. Comment s'étonner dès lors que la réponse se fasse elle aussi excessive ? Un excès de foi répondait à l'excès d'Amour."

Cardinal Albert Decourtray

 

Cardinal Albert Decourtray

"Parmi les saints de France qui ont exercé la plus grande influence sur ma vie, Elisabeth de la Trinité est un témoin admirable de la grâce du baptême épanouie dans un être qui l'accueille sans réserve, elle nous aide à trouver à notre tour les voies de la prière et du don de nous-mêmes."

Jean-Paul II

Le Journal

 

Icône d'Elisabeth - Carmel de Harissa, LibanComme bien des jeunes filles de son époque, Elisabeth a rédigé un journal ; cinq cahiers dont il ne reste que les trois derniers, l’auteur jugeant ses lignes sans doute trop personnelles les a brûlées. La partie qui nous est conservée commence le 30 janvier 1899 et s’achève au soir du samedi 27 janvier 1900.

Pourquoi écrire ?

Cet écrit n’est pas un Journal ordinaire, elle ne parle que de ce qui touche sa relation au Seigneur pour qu’il accomplisse son œuvre en elle, nous pouvons parler de Journal spirituel. Elisabeth se trouve dans une situation difficile : elle ne se sent pas comprise par son confesseur, il n’est pas possible de dialoguer avec sa mère sur la question vocationnelle et sa sœur est encore trop jeune. Nous pouvons donc évoquer trois raisons principales qui guident son écriture :
- Une raison psychologique qui la conduit à saisir par écrit tout ce qui se passe en elle,
- Un intérêt de formation par le résumé des sermons entendus, suivi de l’écho produit en elle,
- Enfin, un besoin de parler avec elle-même et avec Dieu.

 

Des enseignements reçus

Lettres et encrier d'ElisabethDans son Journal, Elisabeth évoque sa grande rencontre avec Thérèse d’Avila par la lecture du Chemin de perfection (J 13-15). Elle décrit également la mission dijonnaise qui se déroule du 5 mars au 2 avril 1899. Elle prend soin de résumer les enseignements et les sermons. Avec charité, elle note parfois : « Je n'ai pas le temps de parler du sermon, du reste ce soir il m'a moins intéressée » (J 59). Il était question des « preuves d’un enfer » ! Ces résumés sont précieux pour mieux comprendre la mentalité religieuse de cette époque et l’enseignement donné aux fidèles. Elle relate également la retraite donnée par le père Joseph Hoppenot du 23 janvier au 27 janvier 1900.

 

Un précieux contenu

Ecritoire d'Elisabeth au CarmelMais le plus important, ce sont les réactions d’Elisabeth à ces divers enseignements. Son Journal dévoile sous nos yeux le dialogue qu’elle nourrit avec le Christ Jésus, le combat qu’elle mène pour répondre à sa vocation et la manière dont elle entre peu à peu dans une volonté de Dieu qui échappe à la logique humaine. Nous la voyons vivre ses divers combats spirituels et chanter son amour du Christ. Dans son Journal nous la découvrons avec toute la palette de sa riche personnalité : « Vive, ardente, passionnée, […] volontaire, fougueuse » selon les mots du chanoine Angles. Mais aussi délicate, charitable, obéissante. Le chanoine Angles écrit encore : « Je renvoie à son Journal ; car elle a dû écrire un Journal. C’est là surtout qu’il doit faire bon la contempler, peinte par elle-même ». Contemplons, découvrons et surtout écoutons les divines harmonies de cette lyre qu’est l’âme d’Elisabeth.