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Paroles à l'abbé Chevignard

Statue d'Elisabeth de la Trinité

 

"Que le grand fleuve de Vie vous submerge et vous envahisse, que du plus profond de votre âme vous sentiez jaillir les sources d'eau vive, enfin que Dieu soit votre Tout."

Lettre 185

 

 

"C'est jusqu'au fond de mon âme, là où habite l'Esprit Saint que je me recueille et que je me retire. Je lui demande, à cet Esprit d'amour « qui pénètre tout, même les profondeurs de Dieu », de se donner surabondamment à vous et d'irradier votre âme afin que, sous la grande lumière, elle aille recevoir « l'onction du Saint » dont parle le disciple de l'amour."

Lettre 226

 

 

Ecritoire d'Elisabeth de la Trinité"Lorsque vous consacrez cette hostie où Jésus « le seul Saint » va s'incarner, voulez-vous me consacrer avec Lui « comme hostie de louange à sa gloire », afin que toutes mes aspirations, tous mes mouvements, tous mes actes soient un hommage rendu à sa Sainteté."

Lettre 244

L'abbé André Chevignard

Un séminariste dans la tourmente

L'abbé ChevignardAndré Jules Chevignard naît à Paris le 2 janvier 1879. Il entre au grand séminaire de Dijon le 1er octobre 1900. En 1904, les séminaristes refusent de recevoir les Ordres sacrés des mains de l’évêque, Mgr Le Nordez, accusé (à tort) d’être franc-maçon. Face à la révolte, celui-ci renvoie cinq d’entre eux, mais tous se déclarent solidaires et quittent l’établissement. Quelques jours plus tard, face à la menace d’être aussitôt incorporés comme simples soldats, ils reviennent à la raison et reprennent les cours, mais l’évêque démissionne le 4 septembre et le siège restera vaquant jusqu’en 1906.

André est ordonné prêtre à la cathédrale de Dijon le 29 juin 1905, par Mgr Maillet, évêque de Saint-Claude (Jura) et célèbre sa première messe au carmel le vendredi 30 juin, fête du Sacré Cœur.

 

L’apôtre et la carmélite

Image de dévotion à Elisabeth de la TrinitéIl est en lien avec la famille Catez par le biais de son frère, Georges Chevignard, qui épouse Guite, la sœur d’Elisabeth, le 15 octobre 1902. Il rencontre Elisabeth au parloir deux ou trois fois par an et lui écrit de même à partir de 1903 jusqu’à sa mort, mais il ne l’a jamais vue car les rideaux demeuraient fermés. Il témoigne lors du procès ordinaire qu’il n’en ressentait pas le besoin car Elisabeth disparaissait pour « le conduire à Dieu et son insondable mystère. Je quittais le parloir dans le calme et la paix ».

Il n’est alors pas étonnant que durant son ministère, il ait eu bien des fois recours à l’intercession d’Elisabeth pour lui confier par exemple une jeune fille en plein désarroi, qui renonce à son mauvais projet, ou des enfants malades que l’on croit perdus mais qui guérissent contre toute attente. Sa dévotion est communicative puisque ses paroissiens lui demandent des reliques ou font une neuvaine à Elisabeth. Il avait appris auprès d’elle que « dans la mesure où nous aurons abondamment la vie divine nous pourrons la communiquer dans le grand corps de l'Eglise ».

Il meurt le 10 mars 1949 à Nuits-Saint-Georges.