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Paroles à Guite

Statue d'Elisabeth de la Trinité

 

"Dans la journée pense quelquefois à Celui qui vit en toi et qui a si soif d'être aimé."

Lettre 93

 

 

"Que le bon Dieu apprenne à ma petite Guite le secret du bonheur : il consiste dans l'union, dans l'amour !..."

Lettre 104

 

 

Ecritoire d'Elisabeth de la Trinité"Qu'en l'âme de ma Guite se fasse un profond silence, écho de celui qui se chante en la Trinité."

Lettre 166

 

 

"Je vous unis toi et ton cher petit ange pour vous envoyer ce que j'ai de meilleur en mon coeur ; je vous aime tant toutes deux et je vous enveloppe de prière."

Lettre 210

 

Guite, la sœur d'Elisabeth

Gentille et douce cadette

Marguerite à 11 ansMarguerite, surnommée Guite, naît le 20 février 1883 à Dijon où son père, le capitaine Catez vient d’être muté. Quand celui-ci meurt le 24 janvier 1887, Guite n’a pas cinq ans. Douce et timide, elle se cramponne à sa bouillonnante aînée qui lui voue une affection débordante. Ensemble, elles fréquentent le conservatoire où Guite, pianiste hors-pair, obtient un prix d’excellence en 1896. Voyages, soirées dansantes, piano, vie paroissiale, amitiés, les deux sœurs partagent tout. Brisée de douleur par la vocation d’Élisabeth, Guite saura s’oublier pour le bonheur de son aînée.

En passant par toi, Il veut se faire aimer

Marguerite, Georges et leurs deux aînéesEntrée au Carmel, Elisabeth profite de toutes les occasions pour partager son expérience à cette sœur dont elle se sent si bien comprise. Pourtant, c’est un autre chemin que celui du Carmel qui s’ouvre sous les pas de Guite, demandée en mariage par George Chevignard, banquier de son état et violoncelliste passionné. Le mariage est célébré le 15 octobre 1902. Elisabeth aura la joie de connaître ses deux premières nièces, Sabeth et Odette. En octobre 1906 Guite reçoit de sa sœur mourante un ultime message :Le Ciel dans la Foi. Après 23 ans d’un mariage heureux, la mort brutale de son mari laisse Guite veuve à 42 ans, avec neuf enfants. Graves difficultés financières, mort d’un enfant, autant d’épreuves qui la trouvent inébranlable dans sa foi, vivant profondément ce conseil d’Elisabeth : « Mangeons avec amour ce pain de la volonté de Dieu ».

Dans le rayonnement d’Elisabeth

Guite et ses 8 enfants en 1926Tous les témoins, et ses enfants les premiers, le confirment : à l’école d’Elisabeth, à travers tous les événements de sa vie d’épouse, de maman, de veuve, Guite a su croire et aimer, sûre de l’Amour « qui plane sur son âme et la nuit et le jour ». Parmi ses neufs enfants, trois se marieront, son fils aîné deviendra prêtre et quatre de ces filles religieuses, dont une, Elisabeth, carmélite. Guite rejoint « la maison paternelle » le 7 mai 1954. Elle a 71 ans.